(source www agro-media.fr), Il est principalement dominé à 60% par les étiquettes adhésives. Toutefois, celui des étiquettes électroniques et intelligentes prend progressivement du terrain. Les industriels, soucieux de respecter les normes d’identification, peuvent souhaiter ajouter à l’étiquetage alimentaire une dimension promotionnelle, décorative, instructive et/ou de protection contre la contrefaçon. Ceci afin d’apporter des services différentiateurs aux consommateurs.
(source Association Nationale des consommateurs et usagers www.CLCV.org). Ce qui nécessite de la part des industriels une plus grande transparence et plus d’information qualifiée vers le consommateur. D’ailleurs la réglementation rejoint la demande du marché en imposant via le règlement INCO fin 2014 l’obligation de préciser la provenance et les apports nutritionnels des produits alimentaires. Ainsi, à partir de 2015, tous les emballages alimentaires devront comporter pas moins de 11 critères d’information dont :
Toutefois, cette nouvelle norme ne semble pas avoir le mérite d’être clair d’après certains industriels du packaging que nous venons d’interroger. Si bien informer devient le consensus, cela ne doit avoir de sens que si le consommateur comprend et entend parfaitement cette information et si cela lui permet de décoder, appréhender et en distinguer intuitivement les caractéristiques.
D’après l’UFC Que Choisir, les informations sur les étiquettes sont « incompréhensibles » et les tableaux nutritionnels ont de quoi « laisser perplexe le consommateur ». Il faut donc être expert nutritionnel pour décoder les informations sur l’étiquette alimentaire. La société Française de Santé Publique l’a bien perçue en proposant un étiquetage simple et intuitif de couleur en fonction de la qualité nutritionnelle en se basant sur le modèle des 5 couleurs présenté par le Pr Serge Hercberg. Les produits recommandables porteraient une pastille verte, alors que ceux présentant un important déséquilibre nutritionnel une pastille rouge. Ce qui permettra au consommateur de comparer en un coup d’oeil deux produits sur leur qualité nutritionnelle. Et cela incitera les professionnels à améliorer la qualité nutritionnelle de leurs produits.
La vidéo suivante présente le concept . Une pétition adressée à monsieur le premier ministre a été initiée par les professionnels de la santé et les associations de consommateurs. Celle-ci compte plus de 24.000 signatures . Avec une étiquette plus riche en information à partir de 2015, la synthèse nutritionnelle visuelle de couleur compréhensible par chacun d’entre nous, une étiquette électronique afin de rendre de nouveaux services au consommateur, nous aurions franchi un pas sur le chemin de la transparence et de la confiance du consommateur envers les industriels.